Les recherches sur Internet sont une délicieuse errance, qui nous conduisent souvent ailleurs qu'à la destination prévue. Partie en quête d'un modèle de Balenciaga pour le prochain titre des Petites histoires de la mode, je me suis égarée dans le labyrinthe des photos de Harper's Bazaar, le magazine de mode le plus glamour dans les années 50. Et je découvre Lillian Bassman, une photographe que je ne connaissais pas. Son noir et blanc est somptueux... mais il n'était pas du goût de la red'chef de l'époque, Carmel Snow. Ele lui aurait dit : "Le couturier a voulu une colonne de mousseline et vous me faites un papillon. My dear, vous n'êtes pas ici pour faire de l'art, mais pour montrer les boutons et les noeuds." Lillian Bassman s'est obstinée.
Elle a bien fait.
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