L'état-civil est parfois menteur. Il prétend qu'on est adulte, alors qu'on n'a toujours pas réglé sa crise d'adolescence. Les romans, tout imaginaires qu'ils soient, disent parfois mieux la vérité. C'est pourquoi, sans doute, les miens parlent-ils souvent des émotions de l'enfance et de la difficulté de grandir. Ce blog est leur vitrine. Mais il devient aussi un espace où je publierai mes coups de coeur du moment. Et il ne demande qu'à se transformer en lieu d'échanges si vous le souhaitez...
lundi 10 décembre 2018
Le charme désuet du bigoudi
Si tout à coup, cette scène du passé me rattrape avec autant de force, c'est peut-être parce que les mots ont un âge, eux aussi. Ma grand-mère usait de ceux de sa génération. Elle ne disait pas "chaussures", mais "souliers". Elle n'allait pas faire des courses, mais ses commissions. Elle ne regardait pas le journal télévisé, mais le bulletin.
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Lors de ma dernière visite au salon de coiffure, ces dames parlaient de rouleaux. Bien plus océaniques que les bigoudis.
RépondreSupprimerSalutations iodées