Dernier échange de corrections avant le "Bon à tirer" final, sur notre Cristobal Balenciaga, quatrième opus des Petites histoires de la mode.
Finir un livre, c'est toujours un curieux mélange : d'un côté, le soulagement de se dire : "Basta !" On arrête là le cycle infernal des relectures, des pinaillages et des doutes. des corrections et des corrections de corrections.
Mais de l'autre, il y a la nostalgie de ce qu'on va perdre. Je viens de passer plusieurs semaines avec Cristobal. J'ai essayé de me mettre dans sa tête, j'ai visité son village sur la côte basque, j'ai vu sa maison, j'ai lu plein de livres sur lui, j'ai rêvé sur ses robes... Et j'ai l'impression que je l'abandonne sur le bord de la route.
Désormais, il va "vivre" sans moi, dans le regard de ceux qui découvriront son histoire. Alors, si vous le rencontrez, prenez bien soin de lui. C'est un garçon fragile...
L'état-civil est parfois menteur. Il prétend qu'on est adulte, alors qu'on n'a toujours pas réglé sa crise d'adolescence. Les romans, tout imaginaires qu'ils soient, disent parfois mieux la vérité. C'est pourquoi, sans doute, les miens parlent-ils souvent des émotions de l'enfance et de la difficulté de grandir. Ce blog est leur vitrine. Mais il devient aussi un espace où je publierai mes coups de coeur du moment. Et il ne demande qu'à se transformer en lieu d'échanges si vous le souhaitez...
lundi 2 octobre 2017
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